TOUT COMPRENDRE SUR LES COMBINAISONS DE TRIATHLON
SPÉCIFICITÉS D'UNE COMBINAISON DE TRIATHLON
En préambule, précisons qu’une combinaison de triathlon n’a rien à voir, dans sa conception et ses caractéristiques, avec une combinaison de surf ou de plongée, les contraintes n’étant absolument pas les mêmes. Certes, tout comme ces modèles, une combinaison typée triathlon vous permet de vois protéger du froid. Mais elle remplit aussi bien d’autres rôles. Elle peut sensiblement améliorer votre flottabilité, en particulier au niveau des jambes. Elle offre aussi une moindre résistance à l’eau que la peau, favorisant ainsi la glisse.
Enfin, et c’est la différence par rapport aux combinaisons de nage en eau libre, les modèles triathlon sont aussi pensés pour favoriser les transitions, en étant plus faciles à enlever.
À noter : l’utilisation d’une combinaison néoprène est obligatoire lorsque la température de l’eau est inférieure à 16°C, et autorisée lorsque la température est comprise entre 16° et 24,5°C.
MATÉRIAUX
Les combinaisons de triathlon sont toutes conçues en néoprène. Mais derrière ce terme générique se cache en réalité une multitude de matériaux, faisant toute la différence en terme de confort, de performance, et donc logiquement de prix.

Quelques combinaisons d’entrée de gamme sont encore conçues en néoprène classique, dérivé de pétrole, mais de plus en plus, les marques se tournent vers du néoprène calcaire, dont le grand spécialiste est l’industriel japonais Yamamoto. Outre le fait qu’il est respectueux de l’environnement et réputé provoquer moins d’allergies cutanées, le néoprène calcaire est plus résistant à l’eau, plus léger, plus chaud, plus extensible. Il offre ainsi une meilleure flottabilité et affiche une élasticité proche de celle de la peau, gage d’un confort exceptionnel.
Différentes qualités de néoprène calcaire sont proposées en fonctions de votre niveau technique et de vos objectifs : plus ou moins dense, chaud, élastique, lisse … Ces qualités peuvent aussi être combinées en fonction des zones de la combinaison, les contraintes n’étant pas les mêmes sur tout le corps.
Afin de protéger le néoprène et d’augmenter les performances de glisse, la combinaison peut recevoir un traitement supplémentaire. Et pour plus de confort et des transitions plus rapides, les combinaisons comprennent aussi une doublure intérieure le plus souvent réalisée en tissu de type Lycra.
ÉPAISSEUR ET CONCEPTION MULTI-PANNEAUX
Une combinaison de triathlon peut afficher une épaisseur allant jusqu’à 5 mm (épaisseur maximale autorisée par la réglementation). Mais cette épaisseur n’est généralement pas uniforme sur toute la combinaison, constituée d’une multitude de panneaux et d’inserts. L’épaisseur la plus importante se situe généralement au niveau du torse, là où la protection thermique est la plus importante. À l’inverse, au niveau des épaules et sous les bras - où le besoin de flexibilité est maximal -, on pourra retrouver des panneaux une très grande finesse, parfois inférieure à 1 mm sur les modèles les plus hauts de gamme.
Concrètement, plus la combinaison sera épaisse, plus elle apportera de flottabilité, et plus elle sera fine, plus elle apportera de souplesse et donc de liberté de mouvements. Tout est donc question d’équilibre et de compromis
Sur les modèles entrées de gamme, on retrouve moins de panneaux et ceux-ci sont cousus entre eux. Si cela permet de diminuer le prix, cela confère une moins bonne étanchéité et une sensation de confort beaucoup moins grande qu’avec des panneaux thermocollés ou thermo-soudés. Ces techniques, outre une plus grande solidité assurent en effet une liaison plus fluide entre les différents panneaux et permettent aussi de multiplier le nombre de panneaux pour une coupe parfaitement ajustée.
COUPE ET PROTECTION THERMIQUE
Afin de répondre à tous les goûts et toutes les situations, les fabricants proposent en plus des modèles standards, des modèles plus spécifiques : renforcés au niveau de l’isolation thermique pour les compétitions longue distance se déroulant en eau froide (jusqu’à 12°C), ou sans manche, voire de type shorty avec ou sans manche pour les épreuves se déroulant en eau chaude (toujours dans la limite de 24,5°C) pour les nageurs moins frileux. Il faut en effet noter qu’au-delà de 20°, on peut avoir chaud, voire très chaud dans un combinaison, et rapidement se déshydrater puisqu’il n’est évidemment pas possible de boire durant cette épreuve. Une combinaison sans manche facilitera alors la régulation de la température corporelle.
Ce type de modèle conviendra aussi aux nageurs ou recherchant la plus grande liberté de mouvement possible et un gain de temps lors de la transition.
C’est aussi dans ce but de gagner de précieuses secondes au moment d’enlever la combinaison que les modèles les plus hauts de gamme reçoivent des inserts particulièrement travaillés au niveau des poignets et des chevilles.
TAILLANT D'UNE COMBINAISON DE TRIATHLON
Une combinaison à bonne taille doit être comme une seconde peau. Elle doit donc parfaitement épousé les contours de votre corps et être collante, tout en maintenant une grande liberté de mouvements au niveau des bras et des épaules.
Elle ne doit pas vous comprimer la cage thoracique et donc et vous empêcher de bien respirer même si une fois mouillée, celle-ci de détendra légèrement. Mais elle ne doit non plus être trop grande, sous peine de voir l’eau s’infiltrer , vous refroidir et vous gêner dans vos mouvements.
Vous trouverez pour chaque marque un guide des tailles détaillé avec les conseils spécifiques propres à chacunes d’entre elles.