Comment s'équiper pour le Triathlon ?

Comment s'équiper pour le Triathlon ?

Regroupant trois disciplines – natation, cyclisme, course à pied –, le triathlon nécessite beaucoup de matériel, que ce soit pour l’entraînement ou pour le jour de la course. Pour vous y retrouver et prendre le départ de votre (premier) triathlon dans les meilleures conditions, voici les indispensables, à l’entraînement comme pour le jour J.

Les points clés

  • La natation : maillot, combinaison, lunettes, bonnet, plaquettes, pull-buoy ;
  • Le cyclisme : vélo de course ou vélo CLM / Triathlon, casque, lunettes, accessoires d’hydratation / nutrition, nécessaire de réparation ) ;
  • La course à pied : chaussures, visière ou casquette, lacets rapides, chaussettes de compression ;
  • Pour le jour J : trifonction, sac de transition, serviette séchage rapide, pompe à pied, crème solaire, ceinture porte-dossard, …

L’ÉQUIPEMENT POUR CHAQUE DISCIPLINE EN ENTRAÎNEMENT

NATATION

En natation, pour l’entraînement en piscine, en dehors du maillot, du bonnet et des lunettes, les plaquettes et les pull-buoy deviendront vite vos meilleurs alliés pour améliorer votre technique de nage et progresser rapidement.

Les plaquettes permettent de muscler le haut du corps en augmentant la surface d’eau déplacée à chaque mouvement.
Les pull-buoy, vous permettent de vous concentrer uniquement sur la technique des bras en maintenant vos jambes à la surface de l’eau tandis que les planches, à l’opposé, sont idéales pour améliorer la qualité de vos battements de jambes en ne vous souciant pas du travail des bras.

Si vous vous entraînez en extérieur, des lunettes de natation à verres teintés voire photochromiques vous apporteront davantage de confort. De même qu’une combinaison de natation typée triathlon ou nage en eau libre afin de supporter des eaux fraiches voire froides.

CYCLISME

Pour le vélo, beaucoup de débutants se demandent quel genre de vélo choisir : Course classique ou typé Contre-la-Montre (CLM) / Triathlon c’est-à-dire avec un poste de pilotage spécifique intégrant base bar, prolongateurs et commandes de vitesses au bout de ceux-ci ?

Tout dépendra du profil de la course et de votre niveau. Sur une épreuve très vallonée voire montagneuse, on privilégiera un vélo de Course sauf si vous êtes déjà un bon cycliste car un vélo typé CLM demandera plus d’énergie dans les ascensions. Ce genre de vélo nécessite aussi du temps afin d’être « dompté » et de délivrer tout son potentiel.

Sur un triathlon au profil peu vallonné et a fortiori sur de longues distances, un vélo spécifique aura toute sa raison d’être. Il faut noter que la différence entre vélo de CLM et vélo de Triathlon réside dans son homologation par l’UCI (Union Cycliste internationale). Un vélo de Triathlon n’a, par exemple, pas les mêmes limites en matière de carénage ou d’angle de tube de selle qu’un modèle CLM. Un vélo CLM est autorisé sur un Triathlon, mais pas l’inverse. Gardez donc cela en tête si vous envisager de participer aux deux types d’épreuves.

Une solution intermédiaire intéressante, surtout si vous débutez, est d’installer des prolongateurs sur votre vélo de course afin de travailler votre position et de voir si vous êtes à l’aise dans ce genre de position. Notez encore que sur certaines courses où le drafting est autorisé, la longueur des prolongateurs est limitée (pour ne pas dépasser les cocottes généralement).

COURSE À PIED

Enfin en course à pied, vous aurez avant tout besoin d’une voire plusieurs paires de chaussures selon les distances et les terrains sur lesquels vous courrez. Des chaussettes de compression peuvent vous aider à mieux supporter la charge d’entraînement et à enchaîner les efforts.

 

L’ÉQUIPEMENT SPÉCIFIQUE POUR LE JOUR DE LA COURSE

L’élément primordial pour une compétition est la trifonction car c’est le seul équipement, avec votre montre multisports, qui ne vous quittera pas de la course. Faisant office de maillot de bain, de panoplie de cyclisme (avec une peau de chamois discrète mais réellement efficace) et de tenue de course à pied, la trifonction doit être choisie avec attention en fonction de votre pratique et de vos objectifs.
Pour vous simplifier la vie, arrivez dans le parc de transition déjà en trifonction et disposez vos affaires selon l’enchaînement des disciplines.

La place impartie dans le parc à vélo n’est pas toujours très grande pour chaque athlète. Pour bien organiser vos transitions, rien de mieux donc qu’un sac de transition. Ces sacs, conçus spécifiquement pour la pratique du Triathlon, vous faciliteront grandement la vie avec des compartiments dédiés à chaque discipline, et parfois un tapis intégré pour vous sécher efficacement les pieds.

NATATION

Concernant la partie natation, vous serez appelé le plus souvent à évoluer avec une combinaison. Pouvant représenter un très gros investissement, celle-ci se révèlera un atout en vous permettant de nager plus vite en vous fatiguant moins. Pour que son usage soit bénéfique, optez impérativement pour une combinaison de triathlon et pas une combinaison de natation en eau libre et encore moins un modèle de plongée ou de surf. Les combinaisons de triathlon on effet été pensées pour vous protéger du froid, améliorer votre flottabilité et votre glisse sans restreindre vos mouvements. Contrairement aux combinaisons de nage en eau libre, elles sont aussi faciles à enlever afin de ne pas perdre de temps lors des transitions.
Pour faciliter ces transitions et surtout vous éviter aussi des brulures liés aux mouvements, enduisez-vous de crème anti-frottement, notamment au niveau des tétons, des aisselles et de la nuque.

Si le bonnet est toujours fourni par l’organisation, avec votre numéro de dossard, rien ne vous empêche cependant de porter votre propre bonnet en-dessous si vous le souhaitez, notamment par temps frais.Enfin, prévoyez une petite serviette à séchage rapide pour vous sécher les pieds et enfiler rapidement vos chaussures, que vous prévoyez de mettre ou non des chaussettes.

CYCLISME

En triathlon, pas de départ sans casque homologué. Vous ne pourrez d’ailleurs pas entrer dans le parc à vélo le jour de l’épreuve sans votre casque sur la tête, jugulaire fermée. Les lunettes sont bien évidemment le complément indispensable. Les chaussures à cales sont ici la norme mais rien ne vous empêche de participer à une épreuve avec des pédales plates – éventuellement associées à des cale-pieds- si vous vous sentez plus à l’aise ainsi. Une fois prêt à monter sur le vélo, n’oubliez pas de vous enduire de crème solaire et de mettre votre ceinture porte-dossard (celui-ci doit être visible à l’arrière pour la partie vélo à vélo et devant sur l’épreuve de course à pied).

Il vous faudra aussi emporter tout le nécessaire de réparation pour pallier les petits incidents mécaniques (crevaisons mais aussi bris de chaîne par exemple), car n’oubliez pas que l’assistance est interdite en triathlon. Vous ne pourrez donc compter que sur votre matériel et sur vous-même.

Dans le même esprit, équipez votre vélo afin de pouvoir évoluer en autonomie au niveau de l’hydratation et de la nutrition. De nombreuses solutions spécifiques existent, notamment avec des portes-bidons de selle, des réservoirs avec paille à fixer entre les prolongateurs ou encore des sacoches de top-tube pour les gels.

Enfin, pensez à prendre une pompe à pied dans le parc à vélo, elle vous permettra de mettre la pression idéale juste avant de prendre le départ en natation.

COURSE À PIED

Une fois le vélo posé et le casque enlevé, vous devrez changer de chaussures, retourner votre ceinture porte-dossard et enfiler vos chaussures. Pour gagner du temps, optez pour des lacets rapides. Outre la rapidité au moment du changement de chaussures, ils assurent une fiabilité sans faille (pas de risque de voir les lacets se défaire durant la course) et un confort maximal (répartition homogène et constante du serrage du pied, sans risque de point de pression).Une visière ou casquette ainsi qu’une paire de lunettes de soleil vous permettront aussi d’aborder la dernière difficulté dans les meilleures conditions.